Être solopreneur, c’est comme être le chef d’orchestre d’un one-man-show : on jongle avec mille et une responsabilités, on compose avec les imprévus, et on tente de garder le sourire même quand les projecteurs vacillent. Mais avouons-le, parfois on a l’impression de danser sur un fil, les bras chargés de tâches diverses, en essayant de ne rien laisser tomber. Et si je vous disais qu’il existe une baguette magique 🪄 pour alléger tout ça ? Son nom ? La délégation !
Pourtant, nombreux sont les solopreneurs qui reculent devant cette idée comme devant un dragon à trois têtes. Pourquoi tant de réticences ? C’est là que ça devient intéressant : il semblerait que certains mythes tenaces aient la vie dure dans notre petit monde entrepreneurial. Mais pas de panique ! Aujourd’hui, on enfile nos gants de boxe 🥊 (métaphoriques, bien sûr) pour détruire ces fausses croyances et les mettre K.O. une bonne fois pour toutes.
👉🏻 C’est parti pour un voyage au cœur de ces 7 mythes qui nous empêchent peut-être de passer à la vitesse supérieure.
- Mythe n°1 : “Personne ne fera jamais les choses aussi bien que moi ☝🏻”
- Mythe n°2 : “Déléguer, c’est pour les grosses boîtes 🏢, pas pour les solopreneurs”
- Mythe n°3 : “Déléguer, c’est compliqué 😣 et ça prend trop de temps”
- Mythe n°4 : “Si je délègue, je vais perdre le contrôle de mon entreprise 🙄”
- Mythe n°5 : “Déléguer, c’est cher 💰 et je ne peux pas me le permettre”
- Mythe n°6 : « Je dois être un expert 🏅 pour déléguer correctement »
- Mythe n°7 : « Déléguer, c’est dépersonnaliser mon business 😶 »
Mythe n°1 : “Personne ne fera jamais les choses aussi bien que moi ☝🏻”
Pourquoi on y croit ?
C’est tentant de penser qu’on est le meilleur dans tout ce qu’on fait ou que personne d’autre ne saura mieux faire que nous. Après tout, on a construit notre entreprise de nos propres mains, avec amour et sueur. On connaît nos clients sur le bout des doigts, et on maîtrise chaque détail de notre activité.
Pourquoi c’est faux ?
Ce mythe repose sur une illusion de perfectionnisme. La réalité, c’est qu’il y a des gens dont c’est le métier de faire ce qu’on fait, et souvent, ils le font même mieux que nous. Par exemple, un webdesigner professionnel saura sans doute mieux créer un site web, qu’un entrepreneur qui n’y connaît pas grand chose et qui tente de bricoler sur WordPress. Déléguer, c’est reconnaître que d’autres peuvent apporter une valeur ajoutée à notre entreprise, souvent en moins de temps et avec plus d’expertise.
𖥓 Comment le démolir ?
On peut voir la délégation comme une collaboration entre experts. Nous excellons dans notre domaine, mais d’autres maîtrisent des compétences qu’on ne possède pas. En déléguant, on ne perd pas le contrôle, on gagne des alliés. Imaginons qu’au lieu de jongler seul, on forme une équipe de jongleurs professionnels : tout devient plus simple et plus efficace.
Mythe n°2 : “Déléguer, c’est pour les grosses boîtes 🏢, pas pour les solopreneurs”
Pourquoi on y croit ?
On a souvent l’image que la délégation est un luxe réservé aux grandes entreprises avec des équipes entières. Pour le solopreneur, on s’imagine que tout doit être fait maison, comme si déléguer était un privilège hors de portée.
Pourquoi c’est faux ?
En réalité, la délégation est peut-être encore plus cruciale pour les solopreneurs. Quand on est tout seul aux commandes, chaque minute compte. Déléguer des tâches répétitives ou chronophages libère du temps pour se concentrer sur ce qui fait vraiment la différence : développer notre vision, innover, et faire croître notre business.
𖥓 Comment le démolir ?
Pensons à déléguer comme à un investissement, et non une dépense. Même si on n’a pas besoin d’une armée de freelances à nos côtés certains métiers peuvent alléger notre charge mentale (un comptable, un community manager, etc.). On économise du temps et de l’énergie, ce qui nous permet de nous concentrer sur l’essentiel. Bref, déléguer, c’est le secret pour passer de “solo” à “solopreneur superstar” !
Mythe n°3 : “Déléguer, c’est compliqué 😣 et ça prend trop de temps”
Pourquoi on y croit ?
Entre la recherche de la bonne personne, l’explication des tâches, et le suivi du travail, déléguer peut sembler être une montagne infranchissable. On se dit que ce sera plus rapide de tout faire soi-même.
Pourquoi c’est faux ?
Le problème ici, c’est de voir la délégation comme une corvée plutôt qu’un processus et investissement sur le long terme. Oui, il faut investir un peu de temps au début entre la structuration de son entreprise, la préparation du “recrutement”, et l’onboarding. Mais une fois que c’est fait, c’est comme avoir une machine bien huilée qui tourne toute seule. Une fois qu’on a les bonnes personnes et établi des procédures claires, la délégation devient un jeu d’enfant.
𖥓 Comment le démolir ?
Au lieu de penser à tout ce qu’il faut faire pour déléguer, focalisons-nous sur le gain à long terme. Imaginons que nous investissons une heure à former quelqu’un pour une tâche qui nous prend 2h00 par semaine. En un mois, on a déjà gagné 6h00 de travail ! C’est comme si on s’offrait du temps bonus pour continuer de développer ou bien profiter de sa vie privée.
Mythe n°4 : “Si je délègue, je vais perdre le contrôle de mon entreprise 🙄”
Pourquoi on y croit ?
La peur de perdre le contrôle est un grand classique. On se dit que si quelqu’un d’autre gère une partie de notre activité, on ne pourra plus tout suivre de près, et notre entreprise risque de partir à la dérive.
Pourquoi c’est faux ?
Déléguer ne signifie pas tout lâcher, mais plutôt diriger avec plus de stratégie. En fixant des objectifs clairs, en établissant des processus bien définis, et en restant en contact régulier avec nos prestataires, on garde la main sur l’essentiel tout en se libérant du temps pour d’autres priorités. Le tout, c’est d’avoir une feuille de route claire, et des outils de pilotage bien construits pour superviser tranquillement et ne pas rentrer dans le micro-management (à surveiller chaque tâche).
𖥓 Comment le démolir ?
Prenons la métaphore du chef d’orchestre : on ne joue pas tous les instruments, mais on coordonne chaque musicien pour créer une harmonie parfaite. C’est pareil avec la délégation : on reste aux commandes, mais on incite notre collaborateur à briller dans son domaine.
Mythe n°5 : “Déléguer, c’est cher 💰 et je ne peux pas me le permettre”
Pourquoi on y croit ?
On a souvent l’impression que déléguer, c’est comme engager du personnel à plein temps, avec tous les coûts que ça implique. Pour un solopreneur avec un budget serré, ça peut sembler hors de portée.
Pourquoi c’est faux ?
Déléguer ne signifie pas nécessairement avoir un freelance à ses côtés tous les jours, toute la journée. Le tout est de bien budgétiser nos moyens, et ce dont on a besoin, pour cadrer notre recherche et ainsi bien gérer notre budget délégation. Au début, on peut démarrer avec un petit budget, et s’apercevoir au fil du temps, que le retour sur investissement est OK, et qu’on a les capacités de l’augmenter. De plus, le temps et l’énergie qu’on économise (souvent moins tangibles) peuvent se traduire par plus d’opportunités pour faire croître notre entreprise, donc plus de revenus à long terme.
𖥓 Comment le démolir ?
Voir la délégation comme une stratégie pour augmenter nos revenus ou notre temps en dehors du business, et non un coût. Prenons un exemple concret : passer 5h00 par semaine à gérer nos réseaux sociaux seul. En déléguant cette tâche à un community manager, on peut utiliser ce temps pour décrocher de nouveaux contrats ou développer un nouveau produit. L’investissement en délégation peut rapidement être amorti, voire devenir un catalyseur pour notre développement.
Mythe n°6 : « Je dois être un expert 🏅 pour déléguer correctement »
Pourquoi on y croit ?
On se dit parfois que, pour déléguer une tâche, il faut d’abord bien la maîtriser. Si on ne comprend pas toutes les subtilités d’un domaine — par exemple, la comptabilité, le marketing ou même le développement web — comment pourrait-on expliquer correctement ce qu’on attend et s’assurer que le travail est bien fait ?
Pourquoi c’est faux ?
Le but de la délégation, c’est aussi de confier les tâches à ceux qui sont experts dans leur domaine. On n’a pas besoin de comprendre chaque ligne de code pour embaucher un développeur, ni de maîtriser les algorithmes des réseaux sociaux pour engager un community manager. Ce n’est pas à nous de devenir un expert dans tout, mais de savoir nous entourer de gens compétents qui le sont déjà. Par contre, attention, ici j’évoque le fait qu’il ne faut pas maîtriser le métier délégué, mais il est impératif de garder la main sur nos objectifs de cette délégation et sa mise en œuvre, ainsi que les objectifs attendus de la part du prestataire !
𖥓 Comment le démolir ?
Notre rôle en tant que solopreneur est de donner des directives claires et de fixer les résultats attendus, pas de connaître tous les détails techniques de chaque tâche. D’ailleurs, en faisant confiance à des experts, on apprend indirectement de leur savoir-faire. Au final, déléguer, c’est admettre qu’on ne peut pas tout savoir et accepter que c’est OK. En fait, c’est même brillant de reconnaître ses limites et de laisser les pros gérer ce qu’ils font de mieux. Ce qui compte, c’est d’avoir une vision claire de notre business.
Mythe n°7 : « Déléguer, c’est dépersonnaliser mon business 😶 »
Pourquoi on y croit ?
En tant que solopreneur, on tient souvent à ce que chaque aspect de notre business reflète notre personnalité, nos valeurs et notre vision. On se dit que déléguer, c’est prendre le risque que le travail ne soit plus à notre image, que ça perde ce “petit truc en plus” qui fait que nos clients nous choisissent, nous. En gros, on a peur que la délégation éloigne l’âme de notre business.
Pourquoi c’est faux ?
Ce mythe repose sur une peur bien compréhensible, mais infondée. Déléguer ne veut pas dire abandonner notre vision ou notre touche personnelle. En fait, bien fait, cela permet justement de renforcer notre signature unique, car on a plus de temps pour se concentrer sur les aspects créatifs et stratégiques.
Attention, je ne dis pas que “gérer son équipe” ne demande pas de temps et que chaque profil est autonome, mais une bonne délégation se prépare afin notamment que la communication soit claire, garantissant que notre entreprise reste cohérente.
𖥓 Comment le démolir ?
La délégation n’est pas une menace pour l’authenticité de notre entreprise, c’est une opportunité d’amplifier ce qui fait notre singularité. Par exemple, si on délègue la gestion de notre customer care, on définit nos valeurs de bienveillance et d’écoute afin que chaque client se sente pris en charge comme si c’était nous derrière l’écran. Le prestataire devient alors un ambassadeur de notre voix. En fait, déléguer, c’est même parfois garantir plus de qualité, parce qu’on n’est plus pris par l’urgence.
Je suis arrivée au bout des 7 mythes les plus courants – selon moi – concernant la délégation quand on est solopreneur, j’espère que cela a pu vous aider à cerner des fausses croyances ancrées, voire vous a éclairé sur comment les détruire. Déléguer, c’est comme apprendre à voler avec des ailes supplémentaires : ce n’est pas un acte de faiblesse, mais une stratégie pour aller plus loin, plus vite et avec plus de plaisir. On a vu que les idées reçues comme « personne ne fera aussi bien que moi » ou encore « je vais perdre mon identité » sont autant de barrières mentales qu’il faut dépasser pour voir plus grand.
En fin de compte, la délégation, c’est l’inverse de la dépersonnalisation : c’est une chance de concentrer notre énergie sur ce qui nous rend unique. C’est aussi un moyen de créer une structure où chaque élément est optimisé, tout en restant fidèle à notre vision.
Si vous vous sentez prêt à franchir ce cap, rappelez-vous que c’est aussi le rôle d’une business manager, qui peut être votre premier allié dans cette nouvelle aventure. Elle vous aidera à structurer tout ça, à poser les bases solides pour accueillir des collaborateurs réguliers, et à vous permettre de vous envoler encore plus haut.
