Les 8 gaffes à éviter quand on fixe ses objectifs pros !

“Oops, I did it again” 🤭… et ce n’est pas que le refrain d’une chanson des années 2000. Se fixer des objectifs professionnels quand on dirige une entreprise c’est ce qui nous sert à aller vers une direction choisie, pour qu’elle nous apporte des résultats. Comme ça, sur le papier, ça a l’air simple : objectif, feuille de route, case à cocher et basta.

Sauf que lorsqu’on se fixe des objectifs pros, on peut commettre des gaffes qui d’apparence ne semblent pas en être.

C’est comme cela qu’on se retrouve à tenter d’avancer en terrain miné 💣, pour se frayer un chemin vers les objectifs qu’on voulait pourtant tellement déployer parce qu’ils ont du sens, viennent répondre à notre vision et seront indiscutablement bons pour nous et notre activité !

👉🏻 Allez, je vous fais gagner du temps ou vous en redonne, en listant les 8 gaffes à éviter quand on fixe ses objectifs pros !

Gaffe n°1 : que des objectifs pros ?

Il est tentant de se concentrer uniquement sur les objectifs professionnels quand on dirige une entreprise. Après tout, notre carrière est souvent le pilier central de nos aspirations et permet de vivre financièrement pour enrichir notre vie privée.

Mais cette approche est trop exclusive : se fixer uniquement des objectifs pros à l’année c’est comme si nous mettions de côté totalement notre vie privée qui a elle aussi des aspirations !

Alors lorsqu’on décide de fixer des goals : tâchons d’élargir nos horizons en prenant en compte notre santé, vie de famille, nos passions, relations, envies de voyages ou souhait de s’investir dans une cause qui nous tient à coeur.

⫸ Anti-gaffe : cultivons une vision holistique de nos objectifs, où chaque facette de notre vie contribue à notre succès global

Gaffe n°2 : trop d’objectifs tue l’objectif (dans l’oeuf)

Avez-vous déjà ressenti cette sensation d’être submergé par une liste d’objectifs sans fin, vous sentant comme un hamster 🐹 enfermé dans une roue qui tourne sans relâche ?

Cette liste d’objectifs qu’on se fixe et qu’on veut absoluuuuument voir se réaliser ressemble tout simplement à un catalogue 3 Suisses avec trop de références !

On ne se blâme pas : être une machine à idées c’est trop bon ! Maintenant idée ne veut pas forcément dire objectif.

Le concept c’est de dégrossir tous ces objectifs notés, et s’assurer de mettre le focus sur ceux qui viendront vraiment répondre à votre vision (ce pour quoi vous avez créé votre entreprise et qui vous aidez).

⫸ Anti-gaffe : vidons nos cerveaux de manière efficace, trions et priorisons ce qui est réalisable et bénéfique pour notre entreprise

Gaffe n°3 : objectifs flous = résultats flous

“Mon objectif est d’être plus productif cette année” et “d’améliorer mes compétences”.

Si je vous demande une recette de gâteau 🍰, (je vous en glisse une – typique de ma région : le Streussel) vous allez me questionner : quel goût, quelle texture, tu veux qu’il soit de quelle forme, quels ingrédients j’exclus ?

Ben pour les objectifs, c’est pareil.

Plus on est vague dans leur énoncé, plus le résultat sera flou. Et l’objectif restera un mirage dans le désert 🏜️ de nos ambitions.

Il est donc important de clarifier son objectif dès le départ. On peut utiliser la méthode archi-connue SMART ou bien une autre, la BGS : Backwards Goal Setting.

En français cela donne : planifier l’objectif final dès le début. On part de l’objectif ultime, et on trace un tableau à 3 colonnes : la tâche à réaliser + qui la réalise + son délai d’exécution. Ca donne une visibilité “grossière” de tout ce qu’il faudra faire pour atteindre notre son objectif, et ça permet de spécifier l’objectif.

Nota : en tant que business manager, je pousse plus loin lors de mes accompagnements : je décortique chaque objectif du client pour stratégiquement le conseiller au mieux.

⫸ Anti-gaffe : spécifions au maximum notre réel objectif pour atteindre un vrai résultat

Gaffe n°4 : une formulation négative

Quand on formule spécifiquement son objectif, il y a un effet puissant à ne surtout pas négliger : la façon dont on l’écrit.

Si je vous dis : “je veux arrêter de procrastiner sur les tâches importantes”, est-ce que vous ressentez une petite boule au ventre qui dit : ” ouais, c’est aussi mon envie, mais comment faire et puis vais-je tenir mon objectif sur la durée ?”

Bad mood 😖

Alors que si je vous dis : “je veux être proactif dans la gestion de mon temps et accomplir régulièrement les tâches importantes”, on sent de suite un élan et du positivisme, ça va pulser notre envie d’atteindre l’objectif, car on sait que derrière il y aura la récompense d’accomplissement et de gestion.

Good mood 😀

Nos objectifs doivent être des sources d’inspiration et motivation plutôt que de doute et découragement.

⫸ Anti-gaffe : la manière dont on formule nos objectifs est un vrai hack pour notre cerveau !

Gaffe n°5 : se libérer des attentes des autres

Modeler ses objectifs en fonction des attentes des autres : mauvaise idée ✖️.

On vit dans une société très axée sur la pression si on n’y prend pas garde : répondre à des normes, peur du regard des autres, apeuré du jugement qu’on pourrait émettre à notre encontre.

Pourtant en restant dans ce cercle vicieux, on ne suit pas nos propres rêves et on entrave totalement notre épanouissement.

Ce qui engendre frustration, démotivation, vide intérieur et manque de satisfaction profonde.

La clé est donc de se fixer des objectifs réalistes, spécifiques, positifs mais en lien avec ce que nous voulons vraiment pour nous !

⫸ Anti-gaffe : osons suivre nos propres aspirations, quitte à sortir des “cases”

Gaffe n°6 : ignorer les échecs (car il y en a toujours)

Si un objectif se déroulait sans accroc, ça serait trop simple 😏.

Pourtant, le mot “échec” nous fait frissonner. Ils sont souvent signe de faiblesse et erreurs. Alors qu’en fait, un échec est là pour devenir un apprentissage 🏆 !

Avez-vous appris à marcher sans tomber une seule fois ?

En ignorant les échecs rencontrés dans nos objectifs (ou la manière de les construire), on risque tout simplement de passer à côté de leçons bien précieuses.

Alors faisons de nos échecs un vrai levier de croissance : prendre un moment de recul pour digérer, puis passer en mode analyse objective pour identifier ce qu’il s’est passé et à quel niveau (stratégie, cible, produit, marketing, etc.). S’en vient la phase de résolution pour l’avenir : tirer des leçons et ne plus commettre les mêmes boulettes.

⫸ Anti-gaffe : pas de politique de l’autruche, les échecs sont là pour mettre en lumière ce qui peut être améliorer… ou abandonner dans nos objectifs

Gaffe n°7 : croire que le temps est suffisant

Combien de fois avons-nous sous-estimé le temps nécessaire pour atteindre nos objectifs, pensant que nous pourrions accomplir en quelques semaines ce qui nécessiterait en réalité plusieurs mois, voire des années ?

Moi 🖐🏻 la première à mes débuts !

Pour éviter cette gaffe, et parce que parfois un nouvel objectif n’est pas toujours facile à quantifier : prévoir du temps laaaarrrge pour son objectif (surtout s’il est complexe/nouveau).

Notre rapport au temps, et la façon dont on travaille nous est propre. Bien sûr, il existe des hacks de productivité, mais le mieux reste encore de planifier son objectif sur une période plus longue que prévu (quitte à avoir une jolie surprise), et surtout d’avoir bien cadré son objectif (quelles actions à mener) pour en déterminer le temps au global.

Courir après le temps est une réelle source de stress que l’on peut minimiser en prenant garde à cette gaffe courante.

⫸ Anti-gaffe : cadrons nos objectifs dans le temps avec des tâches définies et un planning en main !

Gaffe n°8 : ne pas réviser ses objectifs durant l’année

📅 Janvier : on pose souvent nos objectifs à ce moment-là.

Et puis les mois passent et… on ne regarde pas suffisamment dans le rétroviseur.

Pour piloter son entreprise, des objectifs sont indispensables. Mais l’agilité, et la prise de recul le sont tout autant.

En une année – 12 longs mois – il peut s’en passer des choses : contexte interne, externe, économique, sociétal, santé, etc.

Si on écrit nos objectifs en janvier, il faut planifier un bilan de ceux-ci au moins au mois de mai-juin.

Les questions que l’on peut se poser : où j’en suis dans cet objectif ? Pourquoi à ce stade ? Est-ce qu’il a encore du sens dans ma vision ? Est-ce que je rencontre des difficultés ? Si oui, comment les résoudre ? Est-ce que l’objectif répond encore à mes aspirations ?

Bref, une auto-évaluation est nécessaire pour rester flexible et redonner de l’air à l’objectif posé.

⫸ Anti-gaffe : restons agile dans notre gestion des objectifs en s’interrogeant sur leur pertinence constamment

Je n’ai évidemment pas réinventé la roue en pointant ces 8 gaffes courantes qu’on pourrait éviter en se fixant nos objectifs pros, mais encore aujourd’hui je croise beaucoup d’entrepreneurs qui oublient ces fondamentaux et rament à trouver de la satisfaction dans leur quotidien.

Alors si pour vous ce n’est pas fluide d’éviter ces erreurs, et que vous avez besoin d’un angle de vue différent sur vos prochains objectifs, vous pouvez réserver votre “Ticket 🎟️ avec Caro” dès à présent, et louer mon cerveau pour avoir un plan d’action rapide.